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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 21:41

Dans la Bible, on voit que Dieu a donné de nombreux interdits alimentaires. D'ailleurs, le tout premier précepte que Dieu a donné à l'Homme (d'après le sens littéral de Genèse) était lié à l'alimentation: "L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." La violation de ce précepte a apporté la mort. (Ge. 2, 16-17).

Plus tard, Dieu va autoriser l'Homme de manger des animaux, mais va néanmoins lui interdire formellement:
1. De manger du sang (Ge. 9,4; Lev. 3,17; Lév. 7, 26; Lév. 17,14; Lév. 19,26; De. 12,23)
2. De manger les animaux classés impurs ou ayant certains défauts (Lv 11,1-47 et Dt 14,3-21)
3. De manger le chevreau dans la lait de sa mère (Ex. 23,19; Ex. 34,26; De. 14,21), que nos maîtres ont traduit par l'interdiction de consommer en même temps de la viande et du lait
4. De manger des fruits avant qu'ils deviennent propres à la consommation, cad avant leur 5e année (Lév.19,23-25)

Certains de ces interdits sont répétés avec force à travers la Bible: "J'ai tendu mes mains tous les jours vers un peuple rebelle, Qui marche dans une voie mauvaise, Au gré de ses pensées; ... Mangeant de la chair de porc, Et ayant dans ses vases des mets impurs; De pareilles choses, c'est une fumée dans mes narines, C'est un feu qui brûle toujours." (Es. 65, 2-5)


Pourquoi ne faut-il pas manger ces choses?

"Ne rendez point abominables vos personnes" (Lév. 11,43); "Vous vous sanctifierez car Je suis saint" (Lév. 11, 42): "Ne faites point du mal à vos âmes"" (), etc.

Mais, ce que je mange peut-il réellement nuire à mon âme? Si la Torah le dit, c'est que la réponse est oui.

On sait que l'homme est essentiellement ce qu'il mange. Puisque ce que je mange rentre en moi et une bonne partie se transforme et devient moi. Si donc qqn dit que ce n'est pas ce qui va dans le ventre qui tue l'homme, ou qui souille l'homme, on sait que c'est faux, parce que, s'il y a des nourritures qui peuvent faire du mal au corps, empoisonner le corps, de même, il y a des nourritures qui peuvent faire du mal à l'âme.

Et d'où voit-on qu'il y a un lien entre ce que l'on mange et son âme? C'est que, si l'on cesse de manger, notre âme va quitter notre corps, on va mourir. Donc, la nourriture permet à notre âme de rester dans notre corps, ce qui veut dire que notre âme est sensible à la nourriture que nous mangeons.

Autre preuve, quand j'ai faim, certaines fonctions de mon âme sont atténuées, sont affaiblies, par exemple, je ne pense plus bien (la pensée est une fonction de l'âme, pas du corps), et puis dès que je mange, avant même que le corps ait eu la possibilité de profiter de cette nourriture par la digestion, etc., mon âme se renforce aussitôt. De même, quand je bois de l'eau, mon âme s'apaise et se renforce, ou quand je bois du vin, mon âme s'échauffe, etc., Dans tous ces cas, on voit bien qu'il y a un lien entre mon âme et ce que je consomme .

Nos maîtres expliquent que le danger de consommer du sang, c'est que puisque la vie se trouve dans le sang, donc, la vie du porc se trouve dans son sang, la vie du chien se trouve dans son sang, etc. Et lorsque tu vas manger un animal avec son sang, tu introduis en toi une partie de sa vie.



Pourquoi mangeons-nous?

Bien que la nourriture joue concrètement ce rôle aussi, Il semblerait bien que la raison principale de l'alimentation n'est pas de maintenir la vie. Car, Dieu aurait bien pu créer des hommes qui n'aient pas besoin de manger, comme les anges ne mangent pas, et pourtant vivent aussi.

Dans notre monde, il y a quatre règnes: minéral, végétal, animal et humain. Pourquoi les trois règnes supérieurs s'alimentent, à la différence du dernier (minéral) qui lui, ne s'alimente pas? Parce que le fait de manger consiste surtout à élever les règnes inférieurs vers les règnes supérieurs, cad, transformer ce qui est bas, en l'élevant et en le faisant remonter vers ce qui est haut.

Ainsi, le végétal élève le minéral dont il se nourrit, l'animal élève le minéral et le végétal dont il se nourrit, et l'homme élève les trois premiers dont il se nourrit également.

Et voila comment tous les règnes inférieurs sont élevés et se retrouvent dans l'humain, et grâce à cette nourriture, l'humain va se remplir de forces et d'énergies pour faire ce pourquoi il est sur terre, et c'est là que toute l'existence prend son sens. Car, dans le fait même de manger, on retrouve déjà tout le sens de l'histoire humaine qui est, comment faire passer le monde du bas vers le haut en le transformant étape par étape.



Quel est le risque de manger ce qui est interdit?

La Torah l'explique déjà de différentes manières: on se souille, on fait du mal à son âme, etc.

Nos maîtres expliquent aussi à un niveau profond que, quand tu manges un animal, il va se produire que, soit c'est toi qui élèves l'animal, soit, c'est toi qui descends au niveau de l'animal.

Or, la majorité des gens qui mangent ne réussissent pas à transformer positivement, à élever ce qu'ils mangent, et c'est eux qui descendent au niveau de ce qu'ils mangent.

Et on comprend peut-être aussi la raison pour laquelle Dieu ne nous a autorisés à manger de la viande que tardivement. Et même dans cette viande, Il a fait une sélection de ce qu'on peut manger et de ce qu'on ne doit pas manger. Pourquoi? Parce qu' il y a, en réalité, des animaux que, de toutes façons, pour le moment, l'homme est absolument incapable d'élever. Et c'est des animaux tels que, il vaut mieux que les humains ne descendent pas jusqu'à eux.

Dieu te dit, si tu veux absolument manger de la viande, mange le mouton parce que, même si tu ne réussis pas à l'élever parce que tu ne t'y es pas bien pris et que toi tu es descendu au niveau du mouton, c'est moins grave pour mon monde que tu deviennes un mouton, ou une biche, ou une vache, que si tu devenais un tigre ou une souris, ou un serpent, etc., ça, ça peut détruire mon monde. Par conséquent, ne mange ni tigre, ni porc, ni souris, etc. Vous remarquerez que les animaux autorisés sont des animaux pacifiques, qui n'attaquent pas d'autres animaux, ou qui ne sont pas nuisibles.

D'où peut-on voir de façon claire ce que j'explique que l'homme est capable, s'il n'arrive pas à élever le règne animal, de descendre jusqu'à lui? On connaît tous ce phénomène de la femme enceinte qui mange par exemple le serpent, et son enfant naît avec des attributs d'un serpent? Evidemment, la maman n'a pas pu élever le serpent, et forcément, c'est elle qui descend au niveau du serpent, et puisque son enfant mange ce qu'elle mange, lui qui est encore si fragile, parfois, jusque dans son corps, il va descendre au niveau du serpent.

Et on finit par voir que, de même que le péché qui a plongé l'humanité dans sa chute et qui a emmené la mort était la violation d'un interdit alimentaire (l'arbre du jardin qu'il ne faillait pas manger), de même, de nos jours, la violation d'autres interdits alimentaires continue d'être la cause, sans que les gens le sachent, de la dégradation constante des mœurs, de la vie, de la morale, etc., dans la société.

La propagation du Christianisme dans nos sociétés Africaines aurait du s'accompagner d'une amélioration du sens moral. Mais, que voit-on? Nos sociétés, au contraire, se sont perverties. La solidarité qui existait entre les hommes a disparu, l'égoïsme et la méchanceté se sont renforcés. On a même perdu le sens des valeurs, ce qui était mal est devenu bien à nos yeux (débauche, homosexualité, etc.). La sorcellerie s'est abrutie au point que les parents tuent leurs propres enfants en sorcellerie, comme le porc ou le chien qui mangent leurs propres enfants aussi, alors qu'il n'y a pas très longtemps, ceux qui avaient des pouvoirs surnaturels s'en servaient pour veiller sur leurs villages et apporter des solutions aux problèmes.

Le Christianisme n'enseigne pourtant pas à faire la mal. Pourquoi donc le mal s'est accentué malgré la haute éthique prônée par le cette religion? Parce que le Christianisme a fait l'erreur d'inventer les versets suivants:

  • Mangez de tout ce qui vend au marché
  • Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme
  • Tout est pur pour celui qui est pur
  • Etc.

Pourtant, il est évident que nous ne serons jamais aussi purs que Moïse ou David ou Salomon, etc., qui ont scrupuleusement respecté les règles alimentaires de la Torah.

Ces versets ont donc fait un grand mal à la société et rendent tous les efforts pour moraliser la société absolument vains. Car, il est bien inutile d'enseigner l'honnêteté à une souris, puisque c'est sa nature de voler, ou bien le végétarisme à un lion, puisque c'est sa nature de manger de la viande, ou encore de prêcher la paix à un tigre, puisque c'est sa nature d'être agressif, ou d'enseigner la propreté à un cochon, etc.

De la même manière, une personne qui mange ces choses ne pourra pas s'empêcher de se comporter d'après leurs attributs. Par exemple, celui qui mange du cochon va acquérir des attributs du cochon qui seront chez lui une nature, et non simplement un caractère qu'on peut changer. Ainsi, s'il est sorcier, il pourra manger ses propres enfants sans difficulté, comme le cochon.

C'est la raison pour laquelle on peut observer que, même ceux qui enseignent ces valeurs n'arrivent pas à être des modèles. Et on retrouve des pasteurs qui prêchent contre l'adultère, le vol, etc., et qui pratiquent pourtant ces choses. Il ne peuvent pas faire autrement. Tant qu'ils mangent mal, ils ne pourront pas cesser de se comporteront mal.

Si donc vous voyez un homme qui a un défaut qu'il n'arrive pas à corriger même lorsqu'il essaie sincèrement, alors, le problème se trouve très certainement dans ce qu'il mange.



Qu'apporte le respect des lois alimentaires de la Torah à l'Homme?

Nos maitres expliquent que chaque chose dans ce monde a un Shoresh (une racine spirituelle) en haut. Et donc, quand je mange un aliment, je ne me bourre pas seulement le ventre, je ne nourris pas seulement mon corps. En réalité, mon corps va récupérer les énergies matérielles contenues dans les aliments que je mange (les vitamines, etc.), mais au même moment, je me connecte aussi à sa racine spirituelle, et mon âme va récupérer les énergies spirituelles qui se trouvent dans les mêmes aliments et qui vont alimenter mon âme et l'influencer. (C'est cela l'une des explications du verset: "...Il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit aussi (au moment où il mange du pain, puisque c'est le contexte du verset) de ce qui sort de la bouche de l'Eternel." - De. 8,3)

Que signifie ce qui sort de la bouche de Dieu? Nous savons que Dieu a insufflé son souffle dans la création entière, ceci est dit essentiellement au sujet de l'homme comme il est dit que Dieu a insufflé en l'homme un souffle de vie, mais en réalité, ce souffle se propage au niveau de toute la création, et il y a une allusion à ceci dès le premier jour de la création, au moment où il est dit: véroua'h Elohim mekhakefet al penei hamayim, et le souffle Divin planait sur les eaux, le souffle Divin est le souffle de vie qui va, dans l'homme, être appelé Neshama et qui, dans le monde est appelé roua'h, et qui, dans le verset, est appelé ce qui sort de la bouche de Dieu.

Donc, dans la nourriture, il y a ce qu'on appelle dans le langage des maîtres des secrets, une étincelle Divine, cette étincelle Divine peut se libérer pour alimenter l'âme (ce n'est néanmoins pas automatique, cela nécessite de prononcer les bénédictions appropriées avant et après..)

Et chaque aliment a sa propre énergie. Par exemple, le vin, c'est la Binah (l'intelligence), donc, le vin renforce l'intelligence, l'huile d'olive, c'est la Hokhma (sagesse), donc l'huile d'olive renforce la sagesse et donc la mémoire, etc.

En réalité le choix de l'alimentation Kasher est valable pour tous, Juifs et non Juifs, car, de même que le corps a besoin d'un nourriture qui lui convient, l'âme aussi a besoin d'une nourriture qui lui convient, si tu présentes à l'âme une nourriture qu'elle ne peut manger, automatiquement, elle va se fermer. Et le Maître du monde qui a tout créé, nous a mis en évidence avec les lois alimentaires, ce que l'âme peut digérer, et ce que l'âme ne peut digérer.


Conclusion

Tout n'est pas pur pour celui qui est pur. Si vous consommez une nourriture abimée (par exemple, qui est restée des jours sans être réchauffée et qui est en décomposition) vous aurez beau la sanctifier, vous aurez mal au ventre. De même, si vous vous amusez à manger une nourriture que Dieu a interdite sous prétexte que vous êtes pur et qu'elle sera donc pure pour vous, vous portez gravement atteinte à votre âme et par là-même, à toute la société.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 09:39

On retrouve, dans l'ouvrage chrétien surnommé Nouveau Testament, un grand nombre de textes ou de récits qu'on présente comme étant l'accomplissement de prophéties de l'Ancien Testament (surnom chrétien de la Bible Juive, le Tanakh).
Mais, un examen de ces concordances forcées revèle pas mal d'incohérences.

1. L'auteur de l'évangile selon saint Mathieu affirme que l'annonce de l'ange à Joseph : "
Ne crains point de prendre avec toi Marie ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint -Esprit; Elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom d'Emmanuel, ce qui signifie, Dieu est avec nous" (on ne sait pas si c'est l'ange qui donnait à Joseph, un hébreux, la traduction de ce prénom hébraïque ou bien c'est Mathieu qui a ajouté cette traduction à l'intention de son auditoire qui devait aussi être Juif) est intervenue afin que s'accomplisse la prophétie d'Isaïe qui dit : "Voici la vierge sera enceinte, etc.". (Mathieu 1, 20-23). Or, quel est le passage en question ? Isaïe 7, 14-16 : "...Voici, la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils et lui donnera le nom d'Emmanuel. Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il sache refuser ce qui est mauvais et choisir choisir ce qui est bon. Mais, avant que l'enfant sache refuser ce qui est mauvais et choisir ce qui est bon, le territoire dont tu crains les deux rois sera abandonné".

-
1ere erreur: Isaïe ne dit pas "la vierge" (Betoula en hébreux), comme le prétend Mathieu, mais, "la jeune fille" (Alma), ce qui n'est forcément pas la même chose.

- 2e erreur, Isaïe ne dit pas non plus que cette jeune fille sera enceinte, mais qu'elle est enceinte.

On imagine aisément toutes les différences qu'on peut établir entre ces deux phrases: Jeune fille n'est pas absolument synonyme de viergeet le présent n'exprime pas la même idée que le futur. On voit dans le texte d'Isaïe, qu'il parle plutôt d'un évènement ponctuel et imminent, Jérusalem est sous la menace d'armées étrangères, Dieu rassure Israël en lui disant de ne pas craindre ses ennemis; que ces ennemis, non seulement seront vaincus, mais, qu'avant que l'enfant Emmanuel sache distinguer le bien et le mal, le territoire des ennemis serait abandonné.
La jeune fille semble donc déjà enceinte au moment où le prophète s'adresse au roi.

Ce texte ne peut pas s'appliquer à Jésus pour des raisons simples:
* Il n'ya pas eu de guerre pendant la croissance de Jésus, or, c'est durant la croissance d'Emmanuel que la guerre libératrice devait intervenir.

* Aucun territoire ennemi d'Israël n'a été abandonné;

* Le fils de Joseph et de Marie ne s'est pas même appelé Emmanuel, mais, Jésus et

* Il ne nous est pas rapporté que ce dernier se nourissait de crème et de miel comme devait le faire Emmanuel.

2. Le même texte de Mathieu affirme que la prophétie "
Et on l'appellera du nom d'Emmanuel" (Es.7, 14) s'accomplit avec l'annonce de l'ange. Or, que dit l'ange? "...l'enfant qu'lle a conçu vient du Saint-Esprit, elle enfantera et tu lui donneras le nom de Jésus".

En terme de prénoms, est-ce que s'appeler
Jésus est l'équivalent de s'appeler Emmanuel ? Ces noms sont différents, que ce soit par le sens, la forme ou le son et indiquent, logiquement, des personnages différents.

3. Lorsque le même Mathieu ajoute que le supposé massacre des enfants mâles par Hérode (Mt. 2, 16-18) est intervenu afin que s'accomplisse le passage de Jérémie "
Rachel pleure ses enfants" (Jér. 31, 16-17), cela n'est pas juste, car pour Jérémie, il s'agit d'enfants exilés et non d'enfants massacrés.

4. Il ne semble pas non plus très judicieux que Actes 2, 31 applique à Jésus la prière de David qui dit: "
...Car Tu n'abandonneras pas mon âme au le séjour des morts..." (Psaumes 16, 10). Comment peut-on appliquer ce texte à Jésus alors que la suite du verset dit :" Tu me feras connaître le chemin de la vie, etc."? Jésus qui se disait le chemin, la vérité et la vie pouvait-il prier ainsi ?

5. En outre, quand Jésus dit : "
J'ai soif", Jean voit là l'accomplissement du Psaumes 69, 22, sans se soucier que la même personne qui parle de soif dit aussi à la suite: "...Ö Dieu, Tu connais mes actes coupables, etc." Jésus aurait-il donc eu des actes coupables ? Le fait que Jésus ait eu soif exige t-il qu'on aille chercher n'importe quel texte pour le lui appliquer aussi maladroitement ?

6. Quand l'auteur de l'épître aux Hébreux affirme que D. a dit de Jésus:
Je serai pour lui un père, cela n'est pas juste, car le texte parle très clairement de Salomon. Le même verset dit d'ailleurs ensuite: "S'il commet des fautes, Je le punirai avec le bâton des Hommes et avec les coups des humains". Il faut bien que Jésus, contrairement à l'opinion chrétienne, ait commis des fautes ou qu'il ait été susceptible de les commettre pour qu'on lui applique ce verset.

7. Enfin, voici ce qu'on peut lire en Mathieu 21, 1-7: "
Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, ...Jésus envoya deux disciples en disant: allez au village qui est devant vous, vous trouverez aussitôt une anesse attachée et un ânon avec elle, détachez-les et emmenez-les moi...Or, ceci arriva afin que s'accomplisse la parole du prophète: Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur et monté sur une ânesse, sur un ânon, le petit d'une bête de somme. ... Ils amenèrent l'anesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus..."
Les auteurs de ce récit ont-ils seulement songé qu'il est impossible d'être assis sur deux animaux à la fois ? Ou bien, voulant démontrer à tous prix l'accomplissement de la prophétie, n'avaient-ils en tête que de faire figurer dans le récit tous les termes de la prophétie ?

Voila la curieuse manière par laquelle les auteurs du Nouveau Testament se sont efforcés de faire des correspondances entre leur ouvrage et le Tanakh

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:40

Il est clair que de nombreuses prédictions de Jésus ne se sont jamais accomplies.

Premièrement, En Mathieu 12,40, Jésus annonce clairement qu'il ferait trois jours et trois nuits dans le sein de la terre et qu'ensuite il ressusciterait.

Or que nous rapportent les évangiles ? Qu'il est mort un vendredi au soir et que dimanche matin, son tombeau était déjà vide, au moment où les femmes s'y sont rendues. Aucun calcul au monde ne permet de compter trois jours et trois nuits dans cet intervalle de temps. On compte plutôt un jour et deux nuits.

Cette seule erreur ne suffit-elle pas, selon la Torah, à disqualifier cette prophétie comme venant de Dieu ?
La Torah dit en effet que lorsqu'un prophète s'exprime, nous reconnaissons que ce qu'il dit vient de Dieu et que, par conséquent, il s'agit d'un vrai prophète, premièrement, lorsque ce qu'il dit s'accompli. Or, il est ici évident que cette belle prédiction attribuée à Jésus ne s'est pas accomplie.

Voici ce que dit la Torah en Devarim (Deutéronome) 18, 21 & 22. " Peut-être diras-tu en ton cœur, comment reconnaîtrons-nous la parole que D. n'aura pas dite ? Quand le prophète parlera au nom de l'Eternel et que sa parole ne se réalisera pas et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Eternel n'aura pas dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite…
"

Jésus dit aussi (Mathieu 16, 18) que le fils de l'homme doit venir dans la gloire de son père avec ses anges et alors, il rendra à chacun selon ses œuvres. Je vous le dis, en vérité, que quelques uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le fils de l'homme venir dans son règne.(Autre prophétie qui ne s'est pas accomplie). Il ajoute que lors de sa venue (Mt 24, 29-34), le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière et les étoiles tomberont du ciel (Je ne sais pas si vous connaissez les étoiles, une seule étoile est souvent plus grosse que toute la terre et Jésus dit que plusieurs étoiles vont tomber sur la terre et qu'après cette épouvantable tragédie dont on mesure désormais mieux la gravité, la terre et les hommes ne seront pourtant pas détruits et), alors, le fils de l'homme paraîtra dans le ciel et toutes les tribus de la terre (qui, par un respectable miracle, auront échappé à la destruction par les étoiles tombées du ciel) se lamenteront et verront le fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec une trompette retentissante et ils rassembleront ses élus des quatre vents, etc.
".
Et quand tout ceci doit-il arriver ? Jésus dit : "Je vous le dis, en vérité, cette génération ne passera pas que tout cela n'arrive". Quelle génération ? Celle qui l'écoutait, bien sûr ! Avons-nous appris qu'un tel évènement ait eu lieu ? Prophétie défaillante, car, non seulement cette génération-là est passée, mais plusieurs autres également et de tous ceux qui écoutaient alors Jésus, il n'y en a plus aucun qui soit vivant. Et Jésus n'est toujours pas revenu dans la gloire de son père, avec ses anges, etc.

 

On ne sait pas si c'est Jésus qui a réellement dit toutes ces choses, mais, c'est ce qui nous est rapporté et nous ne pouvons examiner que ce que nous avons entre les mains.

 

 

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 11:37

Paul, pour démontrer que la Loi est désormais nulle parce que, selon lui, nous sommes passés de l'ancienne alliance à la nouvelle, cite le passage Jérémie 31, 31 et suivants.

Voici pourtant ce qui est écrit : "
Voici les jours viennent… où Je conclurai avec la maison d'Israël et la maison de Juda, une alliance nouvelle (On voit ici que l'alliance sera conclue non pas avec les nations ou les païens, mais avec Israël. Il semble donc que ce soit une perte de temps de se réclamer de la nouvelle alliance en combattant Israël, parce que, pour être concerné par cette nouvelle alliance, il faut être soit D. ce que nous ne sommes pas, soit la maison d'Israël, soit la maison de Juda.
Et on peut mieux comprendre pourquoi il est dit, Zacharie 8, 23 : "
En ce jour-là, 10 hommes de toutes les langues et de toutes les nations, saisiront un Juif par le pan de son vêtement et ils diront : Nous voulons venir avec toi, car nous avons entendu dire que D. est avec vous, etc. "
Ceci signifie que ceux qui veulent bénéficier de cette alliance devront aller vers Israël. D'ailleurs, si ce sont les païens qui sont désormais concernés par la nouvelle alliance et que les Juifs en sont exclus, comme disent les chrétiens, alors, D. s'était trompé !

Mais, voici l'alliance que Je conclurai avec la maison d'Israël : Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur, Je serai leur D. et ils seront Mon peuple (Il sera le D. d'Israël à la Nouvelle Alliance, donc la nouvelle alliance ne sera pas défavorable à Israël !) Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis puis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand..."

Et voilà les termes de la nouvelle alliance. Indiquent-ils que nous y soyons déjà ?

Qu'est-ce qui va se passer à la nouvelle alliance ?
Il est écrit dans les versets 33 & 34 : "
.. Je mettrai Ma Loi au-dedans d'eux, Je l'écrirai sur leur cœur… Celui-ci n'enseignera plus son prochain ni celui-là son frère (soulignons bien cela) en disant : Connaissez l'Eternel, car tous me connaîtront, depuis puis le plus petit d'entre eux, jusqu'au plus grand...".
Enseigne t-on encore son prochain aujourd'hui ? Si la réponse est oui, comment sommes-nous alors dans la Nouvelle Alliance, puisque dans la nouvelle alliance, on ne doit pas enseigner ?

Et remarquons que D. ne dit pas qu'Il changera Sa loi, ou qu'Il va l'abolir, mais Il dit qu'Il va mettre cette Loi dans les cœurs. Donc, même dans la nouvelle alliance, il y aura la Loi ! La Loi ne va pas disparaître, et la différence entre la nouvelle alliance et l'ancienne sera quoi ? Le support de la Loi. Pour l'ancienne alliance, la Loi était inscrite sur des tables de pierre, tandis que dans la nouvelle, elle sera inscrite dans les cœurs.

Voila donc les écritures, il nous est dit, au sujet des chrétiens de Bérée qu'ils examinaient chaque jour les écritures, pour voir si ce que Paul leur disait était vrai (Ac. 17, 11), les écritures dont il est question, c'est l'
Ancien Testament, puisque le Nouveau n'existait pas encore et on peut bien se demander par quel texte de l'Ancien Testament Paul a pu convaincre les Beréens que la Loi était une malédiction.

 

 

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 19:21

Jésus est devenu, comme on le sait, l'un des dieux du Christianisme, au même titre que le Dieu créateur du monde, et le Saint-Esprit du Dieu créateur.

 

Quelquefois, on dit que les trois ne font qu'un. Quelques fois aussi, ce sont les deux (Dieu le père et dieu le fils) qui ne font qu'un. Dans tous les cas, Jésus est bel et bien reconnu comme un dieu. Jean ne dit-il pas qu' "au commencement, ...la parole était avec Dieu et la parole était Dieu"et que cette parole s'est faite chair, etc."? (Jean 1, 1-3).

De même, Paul pense que Jésus est dieu et qu'il est l'égal de Dieu, puisqu'il dit : "Existant en forme de Dieu, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher" (Plilipiens 2, 6).

 

On pourrait toutefois se demander en quoi cette doctrine est, comme on le dit ensuite, monothéïste, quand on sait que le monothéisme est la croyance en un seul Dieu. On y voit, au contraire, plusieurs dieux. Le fait que Jésus soit dieu et qu'il soit assis à la droite de Dieu, cela fait bien deux dieux, l'un assis à la droite de l'autre. Si on ajoute le Saint-Esprit, un autre dieu, cela en fait trois. Ce qui s'oppose directement à l'enseignement de la Tanakh (Bible Juive) qui dit qu'il n'y a qu'un seul Dieu. C'est ce qu'on peut lire en Isaïe 45, 5 : " Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, à part Moi, il n'y a point de D. " Et encore : " Tournez-vous vers Moi et soyez sauvés, vous tous les confins de la terre, car Je suis D. et il n'yen a point d'autre " (Isaïe 45, 23).

 

Pour ne pas tomber sous l'étiquette du polythéisme, on explique de façon très savante, mais surtout, très incompréhensible, que ces trois ne font qu'un et que Jésus et Dieu, c'est la même personne, que Jésus, c'est Dieu lui-même ayant quitté son trône céleste pour venir secourir par sa mort, l'humanité pécheresse et lui permettre d'obtenir le pardon pour ses péchés. Cette théorie, une fois émise pour sauver le monothéisme, résoud apparemment un problème, mais, en créant de nombreux autres. Car, on voit, malgré tout, Jésus toujours en train d'appeler Dieu son père qui est au ciel. Une voix se fait souvent entendre du ciel pour dire : "Celui-ci est mon fils bien-aimé...". Enfin, quand Etienne mourrait, il est dit que ses yeux se sont ouverts et qu'il a vu Jésus assis à la droite de D. Ce qui laisse donc supposer qu'il a vu deux personnes différentes. Tout ceci prouve qu'il y a plusieurs acteurs qui se voient tous attribuer le titre de Dieu. Si ce n'est pas cela du polythéisme, c'est que je n'ai alors jamais compris la définition du terme Polithéisme.

 

Quoiqu'il en soit, la belle doctrine de Dieu qui vient mourir pour Ses créatures a quand-même d'autres conséquences plutôt fâcheuses. Elle a l'inconvénient principal de faire de Dieu un mortel. Possibilité que Dieu a pourtant anéanti lorsqu'Il dit dès l'"Ancien Testament" qu'Il n'est pas un mortel ( ).

 

Comment peut-on raisonnablement croire que le seul moyen qu'ait eu D. pour pardonner les fautes des humains, ses créatures, était de descendre lui-même sur terre, se faire bastonner par des hommes, se faire cracher dessus, se faire juger, puis insulter par ceux qu'il a créés lui-même et qu'il doit juger; se faire condamner par eux, subir la moquerie et la honte, puis mourir finalement d'une mort honteuse et horrible ! Tout ceci, pour être capable de pardonner à ces pauvres pécheurs des fautes qu'Il n'a pas réussi à leur pardonner en restant au ciel et qui sont pourtant moins graves que l'assassinat de Dieu.

 

Quoiqu'il en soit, cette croyance affirme que des hommes ont été capables de tuer D., quelle idée ! Cela n'est-il pas impie et blasphématoire de penser que D. soit un mortel que ses créatures ont réussi à capturer, à bastonner, à humilier et à crucifier dès qu'il a pu mettre un pied sur la terre, œuvre de ses mains ? Le Judaïsme enseigne qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que ce Dieu est Un. Voilà, à mon sens, le véritable monothéisme qui nous oblige à retirer à Jésus, le titre de dieu

 

 

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 17:04

Lorsqu'on cherche à comprendre pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus, on retrouve des raisons nombreuses et absolument sérieuses.

- D'abord, le messie annoncé par les prophéties doit descendre de David or, de l'aveu même du "Nouveau Testament", Jésus n'est pas descendant de David, puisqu'il n'a pas de père humain et qu'il est né par la puissance du Saint-Esprit, ce qui est quelque chose de vraiment remarquable, mais qui n'accomplit pas les prophéties. De plus,


- Le messie doit reconstruire le temple, or Jésus est né à une époque où il y avait un temple, et il en a plutôt prédit la destruction.


- Il doit apporter la délivrance à Israël
ce qui n'a pas été le cas, puisqu'après Jésus, les Juifs ont été exilés et qu'ensuite, ses propres disciples ou, du moins, ceux qui se réclamaient comme tels se sont efforcé par la suite d'occasionner des ennuis et de grands malheurs au peuple Juif, qui a souffert de leur part les croisées, l'inquisition, la Shoah et de nombreuses autres humiliations et actes antisémites, occasionnés par des chrétiens, qui ont toujours tenté de convertir les Juifs à Jésus par un prosélytisme tantôt guérier et meurtrier, et tantôt pacifique. Mais, sauve t-on l'âme de quelqu'un en l'assassinant, come l'ont fait les Chrétiens pendant les inquisitions? .


- Il doit apporter un règne de paix, or, Jésus déclare positivement : "Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-je à désirer s'il est déjà allumé?" (Lc. 12, 49) Il dit ensuite qu'il n'est pas venu apporter la paix, mais l'épée (Lc. 12, 51), qu'il y aura désormais guerre entre le père et son fils, la mère et sa fille, etc. Et, il va prédire une ère de grands troubles et de grands malheurs ;


- Finalement, le messie n'a pas vocation d'être adoré comme D. , et le mot même messie, qui se dit
Machia'h en Hébreux, signifie tout simplement " oint ". Et des païens même ont déjà reçu ce titre de messie. On peut lire en Es. 45, 1 : " Ainsi parle l'Eternel, à son messie, à Cyrus ". D. appelle Cyrus Son messie, c'est-à-dire, Son oint. Il y a donc divers messies, plusieurs oints. David même est appelé Messie et David appelle Saül le messie, lorsqu'il dit loin de lui la pensée de mettre la main sur "l'oint de l'Eternel ", en d'autres termes, le messie de l'Eternel.

Et si c'est D. lui-même qui a quitté son trône céleste, pour devenir Jésus sur terre, comment doit-on alors l'appeler Oint, ou messie ? De qui est-il oint, dans ce cas ? Cela paraît donc un blasphème de dire que c'est D. lui-même qui est descendu sur terre en tant que Messie, c'est-à-dire "
oint ". Mais alors, Oint de qui ?

Le messie ne peut être qu'un homme investi d'une mission, oint par D. pour accomplir cette mission. Le messie n'est pas D. lui-même.

Quoiqu'il en soit, on voit que Jésus n'a même pas rempli les critères de base pour que les Juifs soupçonnent en lui le messie annoncé par les prophètes. On n'est pas messie parce qu'on fait des miracles. Même les magiciens et les faux prophètes font des miracles. Donc, les miracles ne suffisent pas à prouver qu'on est le messie attendu. Et on peut très bien être messie sans faire des miracles, puisqu'il ne nous est pas rapporté que David faisait des miracles.

 

 

A priori on ne devrait pas être très surpris que les juifs aient ignoré Jésus de son vivant. Car, si ses dires et son personnage sont réellement ceux rapportés par les évangiles, alors, ni son personnage, ni ses dires ne cadraient avec la réalité du messie.

Si, en plus, on considère tous les massacres que ses disciples ont commis contre les juifs dans la suite des temps (quelquefois en son nom), il devient compréhensible que le Juif ne puisse pas considérer comme son messie quelqu'un qui, pour le sauver n'hésite pas à l'exterminer.

Quoiqu'il en soit, même aujourd'hui, 2000 ans après Jésus, en prenant quelque recul et en analysant les arguments avancés par ses disciples et les ouvrages qu'ils nous proposent sur la vie de leur maître, rien n'incite davantage le juif à changer d'avis au sujet de Jésus, parce que :

1. L'authenticité même de ces écrits est contestée par plusieurs savants qui se sont penchés sur le sujet ; Presque tous concluent que ce n'est sûrement pas Mathieu qui a écrit son évangile, et que ni Mc, ni Lc, ni Jean l'apôtre n'ont peut-être pas écrit les leurs.

2. Mais, même en accordant le bénéfice du doute à ces écrits, une lecture objective détruit à nouveau leur crédibilité.

Certains de ces arguments sont déjà exposés dans l'article "Les difficultés du NT".

On peut toutefois en ajouter quelques uns:

- L'arrivée de Jésus à Jérusalem est traditionnellement associée à la fête de Pâque, suivant le rapport du NT. Mais, ceux qui connaissent le Judaïsme savent que l'agitation de feuilles de palmier décrite dans les évangiles, ainsi que les cris de Hosanna ne font pas partie du rituel juif de la fête de Pâque. On les retrouve plutôt pendant la fête de Souccot ou fête des Tabernacles.

Est-ce une méprise du narrateur ou un dessein délibéré ?

A t-on tellement voulu que Jésus soit l'agneau pascal qu'on s'est efforcé d'associer sa mort à la célébration de Pâque, bien qu'en nous donnant la description d'une fête autre que la Pâque?

- Certains évangiles (voir Lc 22:15) s'accordent à placer la mort de Jésus le jour même de la fête de Pâque.

Or, la description des évènements ne correspond nullement à celle d'un jour Saint: l'arrestation, le procès, puis l'exécution, le fait que Simon de Cyrène revenait des champs (il n'aurait pas pu y aller un jour de Pâque), que Joseph d'Arimatée ait pu acheter un linceul et les femmes des aromates, suggèrent qu'il ne s'agissait pas d'un jour de fête, d'un jour de Sainte Convocation.

L'histoire du Messie devrait-elle être bâtie sur tant de flou et d'incohérence?

Comment reprocher aux Juifs de ne pas y faire foi ?

De plus, Jésus n'ayant pas incarné les principaux critères d'évaluation que la Torah nous a fournis sur les prophètes et sur le messie, n'est-il pas permis aux Juifs de douter de sa messianité ?


 

 

 

 

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 17:13

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